En attente d'un ange.

Après avoir accompagné Vega et Karma dans le bureau des directeurs et suite au débriefing de Jean Paul sur le jour M, Paige redescendit et se rendit à sa destination de départ. Le lac.
Elle s'assit à son bord et regarda longuement sa surface calme et lisse. Qu'est ce qu'il pouvait lui manquer. Elle le savait si loin. Elle ne savait même pas ce qu'il faisait à ce moment, ni avec qui. Qu'est ce que ça pouvait l'énerver. Peut être travaillait-il encore et encore. Toujours avec sa société de m****... Téléphone, paperasse, réception, téléphone, paperasse... Elle se demandait comment il pouvait aimer ça à ce point. Il était peut être aussi avec une autre jeune femme, une femme rencontrée lors d'une de ses réception. Ils danseraient et boiront, se retrouveraient à un moment ou un autre seuls. Il ne devait sûrement même pas penser à elle, alors que elle...
Elle soupira profondément et frappa le sol du poing. Il lui manquait tellement.
Paige replia ses jambes contre son corps et les entoura de ses bras. Relevant doucement sa tête elle chercha en vain dans le ciel une forme qui ressemblerais à celle d'un ange. De son ange.

"Où es-tu?" Ces mots s'échappèrent de sa bouche comme une douce prière silencieuse.

Toute la journée, le travail n'avait pas arrêté de submerger Warren. Un appel à faire par ici, une découverte a allé voir par là, des gens à rencontrer par là-bas, de la paperrasse à lire, à signer ou tout autre action encore par ici et plein d'autres choses. Depuis longtemps, il le savait et s'en rendait bien compte, son travail passait avant tout. C'était son gain-pain... non, c'était bien plus, c'était toute sa vie. Il avait passé plus de temps auprès de son entreprise Worthington Industries et de ses fillières qu'auprès de ses amis et de ses amours. En parlant de conquêtes amoureuses, il était toujours avec l'une d'elle. Même s'il se donnait corps et âme à son travail, il pensait toutefois à elle.

*Il faudrait que je l'appele, elle doit s'inquiéter comme tant d'autre fois ou je passe tant de temps au bureau.* pensa-t-il.

Assit à son bureau, dans un magnifique et très doux fauteil en cuir noir, rien que des paperasses administratives et de recherche scientifique et de technologie sont empilées devant lui. À travers l'un d'eux, un sur ''Mutants sans frontières'', il ne put s'empêcher de porter son regard sur son téléphone juste à côté. Ses pensées allant vers sa bien-aimée, il décida finalement de s'en aller à sa rencontre. L'ayant vu de cela il y a déjà quelques temps, cela faisait trop de temps qu'ils ne s'étaient pas retrouvés ensemble... surtout à cause de lui et de son travail ou une crise puis un haut très grand s'était effectué.

''Mary, je prends le reste de ma journée et peut-être même plus. Quiconque voudra me rejoindre pourra le faire sur mon cellulaire.'' dit-il à sa secrétaire

Les temps étant durs pour les mutants, surtout ceux qui étaient connus, Warren décida de prendre sa limousine. Le trajet séparant la tour Worthington Industries à l'Institut Xavier fut tranquille et aucun incident ne survint. Arrivé à son but, il descendit du véhicule. Il regarda sa montre. Il en conclut, de par l'heure qu'il était, que Paige n'était sûrement pas à l'intérieur de l'Institut, mais bien quelque part à l'extérieur. Marchant vers le lac, il la trouva après quelques minutes. Il la regarda et l'entedu. Qui pouvait-elle ainsi demandé? Il ne le savait que trop bien qui était cette fameuse personne.

''Eh bien, je suis là.'' dit-il seulement.

A peine avait-elle prononcé ces mots que d'autre lui firent échos ce qui ne provoqua rien d'autre qu'un sursaut de sa part. Cette voix. Ah, cette voix... D'un geste souple elle se remit rapidement debout et se tourna en direction de celle-ci. Un immense sourire aux lèvres montrait clairement son bonheur actuel. Elle lui sauta au cou et l'embrassa longuement et langoureusement. L'une de ses mains caressant distraitement ses cheveux, pendant que l'autre passée autour de son cou touchait le début d'une de ses ailes. Durant ces quelques secondes, où leurs lèvres furent jointes et où leur langue dansaient dans un long ballai sensuel et amoureux, elle en oublia tout les problèmes actuels. Durant ces quelques secondes, il n'y avait plus que lui et lui seul.
Doucement elle retira sa langue de sa bouche, puis sépara ses lèvres des siennes, ses mains restèrent à leurs places continuant d'être passées avec tendresses.

"Alors comme ça on daigne délaisser son travail pour venir me voir?
Je ne sais pas si le patron va être très content."

Un sourire ironique et provocant se ficha sur son visage. A nouveau elle l'embrassa, cette fois-ci plus tendrement.

"Tu m'as manqué."

Sans grand étonnement de sa part, Warren regarda Husk se lever et marcher quelques pas dans sa direction. Le sourire qu'elle affichait ne put l'empêcher de faire de même. Cela ne faisait même pas un mois qu'ils s'étaient vus, mais ça en paraissait plus que le triple. Qu'il le vueille ou pas, il aimait pronfodément cette jeune femme qui lui avait ouvert son coeur... comme tant d'autres. Bref, il ne put penser à quoi que ce soit d'autre à part le fait qu'il était plus qu'heureux de la savoir toujours sienne et qu'elle l'aimait toujours autant. Le baiser qu'ils échangèrent lui fit tellement bien. Il sentit sa flamme pour elle devenir beaucoup plus grande. Il se sentit aux anges tout en se sentant aussi léger qu'une de ses plumes. Il respirait, à ses côtés, l'amour, le désir et le passion.

''J'ai cru bon qu'on ne se perde pas de vu. Le patron pas très content? Eh bien, il peut aller voir ailleurs si j'y suis. De toute façon, il n'aura rien à dire.'' dit-il avec un sourire taquin sur le côté.

Regard plongé dans le sien, leurs corps collés l'un à l'autre, il ne firent qu'un une nouvelle fois par un autre baiser. Hmmm... ce genre d'action lui avait plus que manqué. De sa réputation de play-boy, il pouvait avoir autant de femmes qu'il le voulait et profiter du plaisir de la chair, mais ce temps-là était révolu pour lui. Aujourd'hui, comme à d'autres moments, il était l'homme d'une seule et unique femme.

''Je vois ça.'' dit-il avec un petit rire. ''Tu m'a manqué aussi.'' dit-il plus sérieusement.

Puis, désirant à nouveau ses lèvres, il l'embrassa aussi, même plus, fougueusement et passionnément. Ses bras entourant son corps, il ressentit les vibrations de ce dernier. Dans chaque fibre du sien, il sentait son coeur battre la chamade. Ahhh... comme elle lui avait tant manqué.

Si le paradis existait, il se trouverait alors dans les bras de cet homme... Elle en était sure et certaine et nulle n'aurait pu lui faire changer d'avis.
La fougue et la passion déversées dans le baisé qu'il lui rendit, la fit fondre intérieurement et si l'on avait l'oreille suffisamment fine, on aurait pu entendre un doux gémissement émit par la belle de la campagne.
Ce fut a moitié a regret, a moitié avec plaisir qu'elle sépara doucement sa bouche de celle de son amant pour plonger ses yeux dans les siens.

"T'as de beau yeux tu sais?"

A nouveau elle caressa ses lèvres avec les siennes, doucement, ne faisant presque que les effleurer. Puis elle s'écarta, passa ses mains sur son torse et lui prit les mains, qu'elle serra délicatement.

"Tu crois que c'est normal que je ne puisse me passer de toi comme ça?"

Elle entre mêla ses doigts avec les siens, avant de remonter la main droite du play boy milliardaire et forcené de son coeur à ses lèvres et de l'embrasser doucement.


[HJ:désolée pas d'inspiration -_-]

(Moi non plus .)

Warren ne répondit rien à Husk à part un simple sourire de sa part qui voulait tout dire et qu'elle comprendrait. En ce moment, il n'avait rien de précis à dire. De toute façon, elle disait ce qu'il voulait dire. Donc, pour lui, ça en revenait au même. Elle venait de lui dire qu'il avait de beaux yeux, il trouvait qu'elle en avait de plus merveilleux. Il les fixait de son regard et ne pouvait s'empêcher, même si ça ne paraissait pas, de s'y perdre à chaque fois.

*...* aucune pensée. Il ne pensait à rien.

En fait, il était tellement absorbé par sa belle demoiselle qu'il n'avait pas vu depuis un bon moment. Elle lui avait manqué plus qu'il ne l'aurait cru et il l'aimait plus que jamais. Sans aucune résistance, il la laissa approcher de lui et coller à ses lèvres aux siennes sans qu'il se passe quoi que ce soit. Sentant ses mains glisser de son torse jusqu'à ses mains, il continua de l'admirer tout en l'écoutant encore une fois.

''Il n'y a rien de plus normal que cela.'' dit-il seulement.